jeudi 23 septembre 2010

Troisième jour : matinée - jeudi 23 septembre 2010

Durant notre montée au fort du Gondran, nous avons pu apercevoir plusieurs jolies marmottes. Au cours de notre ascension nous avons observé des impacts d’obus d’environ trois mètres de diamètre.

Le fort



Après avoir cherché le fort du Gondran, nous arrivons devant l’entrée, surpris de constater que les seules parties du fort visible de l’extérieur sont une porte et un dôme. Historiquement, le fort fait partie de cinq ouvrages Maginot destinés à protéger les Alpes car Briançon est frontalier de l’Italie. Plus d’un siècle auparavant Vauban s’est intéressé à ce site stratégique, sans concrétiser son projet.
Ce fort est constitué de quatre blocs, le bloc un était destiné à observer et défendre, le bloc deux abritait la mitrailleuse Hotchkiss, le bloc trois était équipé d’un observatoire surmonté d’une cloche cuirassée, le bloc quatre servait a l’évacuation des gaz et des fumées. Le fort était ventilé par un système de surpression intérieure permettant une évacuation des gaz afin que les hommes puissent respirer sans masque à oxygène.

L'accès à la mitraillette


Le fort était prévu pour quarante soldats, recrutés dans la région et habitués à de rudes conditions de vie. Le Gondran était composé d’une chambre se trouvant à 25m sous terre, à l’abri des bombardements, où les soldats se partageaient un lit pour trois en alternant toutes les huit heures.

Le dortoir


Le fort était inactif pendant les années 1939 à 1940, et la résistance libéra le fort de l’occupation allemande en 1944. Durant cet épisode le village de Cervières fût totalement détruit par les bombardements.
Lors du déjeuner devant un panorama de rêve, survolés par des vautours fauves (récemment de retour dans la région) et un aigle (royal ?), nous nous sommes fait dorer au soleil…



ALVERNHE Clotilde, HAAG Maxime, BECKER Anaïs, GOEURY Anaïs.
 
 

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