dimanche 26 septembre 2010

"BRIANSONG"


Briansong
 
Nous rampions sur les autoroutes
A la recherche de la terrestre croûte.
Nous voulions des pillow lavas,
Dans les Alpes, nous partîmes là-bas.
A cloche pied nous escaladions
Des sommets en formation.
Deux mille, trois mille, quatre mille mètres qu’importe
Y’ a qu’les filles qu’ça insupporte !

Briançon, c’est que du bon
Chenaillet, pas fatigué

Nous rampions sur les polochons
A la recherche de l’étripation.
Pillows lavas dans les oreillers
Ça fait bien mal mais c’est gagné.
Avec la musique à fond jusqu’à trois heures du mat
C’est pas gagné pour se lever, grasse mat !
Mais on s’en moque …
Y’ a qu’les filles qu’ça insupporte !


Briançon, c’est que du bon
Chenaillet, pas fatigué

Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige,
Nous ramperons le long de la Meidge
Nos guides seront toujours présents
Pour nous apprendre passionnément.
Merci à eux de notre supportation
C’était pas facile, fallait être champion.
En rentrant nous sommes des loques …
Mais y’a qu’les filles qu’ça insupporte !

Briançon, c’est que du bon
Chenaillet, pas fatigué

Mon jambon, il est très bon
Chenaillet : mon lit douillet !

vendredi 24 septembre 2010

Quatrième jour : matinée - vendredi 24 septembre 2010

Ce matin, nous sommes allés rechercher les marqueurs de la subduction et de la disparition de l'océan. Nous nous sommes rendus à Château Queyras, au bord du Guil.
Rappelons que la subduction se traduit par la plongée de la lithosphère océanique plus dense, hydratée, sous la croûte continentale.

  I) Afin de répondre à cet objectif nous recherchons d'abord des gabbros (roches à texture grenue, constutués de pyroxène et de plagioclase, équivalents à ceux du Chenaillet) mais présentant de nouveaux minéraux se formant à haute pression et basse température.




Observation :
Pour cela tous les élèves se sont précipités à la recherche de roches grenues. Nous avons trouvé des échantillons de gabbros comportant des minéraux bleu-nuits/gris :
des filons de minéraux verts (chlorite, actinote et épidote),  

et les amphiboles, en auréole autour des pyroxènes.

 

Et notre cher guide Nico nous a signalé  la présence de jadéite non visible à l'œil nu.                                                                                           
Interprétation :
Après étude de la grille pétro-génétique on en déduit que les gabbros après leur formation ont plongé à quelques dizaines de kilomètres de profondeur, c'est-à-dire à haute pression, sans pour autant augmenter leur température (inférieure à 500°C).
Nous pouvons conclure qu'il y a bien eu un métamorphisme de haute pression et basse température lors de la subduction.


   II) Ensuite nous avons recherché un second marqueur de la subduction : la présence d'un prisme d'accrétion tectonique (à la limite entre la plaque plongeante et la plaque chevauchante). Celui-ci est composé de méta-sédiments océaniques déformés par compression entre deux plaques.

Observation :
On observe une falaise de sédiments fortement schistosés et plissés accompagnés de minéraux tels que la calcite (blanche), le quartz, le glaucophane (bleu foncé) et le mica de haute pression (la phengite). Grâce à Nico le rigolo on apprend que quelques rares fossiles de radiolaires et de globotruncanas ont été retrouvés par des géologues sous microscope.



Interprétation :
La structure et la composition de cet affleurement confirme l'hypothèse d'un prisme d'accrétion tectonique. C'est donc un autre témoin de la subduction/du sous-chevauchement de la croûte océanique.

Conclusion :  Au terme de cette matinée nous pouvons affirmer que la lithosphère océanique a bien sous-chevauché la croûte continentale.


Eliott Charpy, Eloi David, Anne-Sophie Schaming, Romane Ruffenach. 


Quatrième jour : après-midi - vendredi 24 septembre 2010

Cet après-midi, quartier libre à Briançon à la recherche des gargouilles.


En sortant du car direction la vieille ville (classée au patrimoine mondiale de l’ UNESCO) après un détour aux toilettes.
Petite astuce: au lieu de risquer un torticolis à force de lever la tête à la recherche de chimères en pierre, nous allâmes à l’office du tourisme. Là-bas nous apprîmes que les gargouilles tant recherchées reposaient en vérité sous nos pas.


Elles étaient au nombre de deux, magnifiques, majestueuses, graves, de noble allure, taillées dans la roche.



Ces gargouilles furent édifiées afin de lutter contre de terribles incendies et d’irriguer les jardins de la ville. Leur nom provient du fait qu’au XIX ème siècle, innovant, la ville décida de les bâtir en pierre à la place de la terre cuite et du bois qui se dégradaient trop vite. Cette pierre était aussi utilisée pour la confection des gargouilles servant à l’évacuation des eaux de pluie.



Après moult pérégrinations nous déchiffrâmes ces inscriptions fort intrigantes :
« Fontaine Persens,
l’ingénieur Persens envoyé à Briançon par Louis XIII a mis en place en 1634 le fuseau des fontaines publiques dont l’incendie de 1624 a put montrer la nécessité »


Ironie du sort, peu après l’édification des gargouilles un deuxième incendie se déclara… en hiver. L’eau de celles-ci étant gelée, elles ne purent servir.
Après cette harassante recherche nous prîmes le temps de vagabonder entre étals et échoppes aux devantures fort alléchantes (magasin de friandises).


Wagner Lucille, Cunat Sibylle, Bauchiéro Manon


jeudi 23 septembre 2010

Troisième jour : après-midi - jeudi 23 septembre 2010

Chenaillet !

Au début, la peur nous chenaillait l’esprit. C’est dans une ambiance morbide que nous commençâmes l’aventure, qui promettait d’être longue, très très longue, et lourde en suspense (enfin, pour les filles surtout n’est ce-pas ?)
Nous partîmes, la panse bien remplie (de jambon, salade de riz, taboulé, œuf, pain, chips, crevette, otarie etc. …)  sur les chemins tortueux  qui menait au CHENAILLLETTTTT, ou l’antre de la mouche pour certain !!!!!!

Un léger problème de perte d’écharpe et de semelles nous permis de prendre du retard pour notre périple.

Encore eusse-t-il fallut que nous avançâmes rapidement car certaines personnes étaient à la traine (club Med).

Nous eûmes une vue imprenable sur le lac de « Sa-caille » (d’après les élèves). Le lac était bleu ciel, comme le ciel… (Ou alors d’égout si on prend la photo en repère)

La première halte fut consacrée aux rappels des cours de 1ere (étonnant, non ?) ainsi qu’a une première étude de l’arrête ouest du CHENAILLET.

Que constatâmes-nous ?
Nicolas nous fit remarquer qu’un écolier de maternelle aurait pu y arriver …
Malheureusement, nous eûmes du mal, beaucoup de mal.
C’est alors, qu’après une étude minutieuse, nous trouvâmes la réponse…
D’est en ouest :
-Une partie d’éboulis variés et noirs
-Une large bande composée de gros éboulis de couleur clair
-Une bande composée d’éboulis fin et sombre composant la face de l’extrême ouest


Après cette étude, nous nous mîmes en route vers les premiers éboulis noir, sous les yeux des otaries volantes et chocquarts-à-bec-jaunes. Nous descendîmes afin d’étudier de plus près ces maGnifiques spécimens.
Ces roches noires se sont révélées être des péridotites, roches qu’on trouve dans le manteau. Ces roches sont composées, comme chaque roche de minéraux (poils aux cristaux !)


Composition de la péridotite : Olivine (80%), Pyroxène (15%), Plagioclase (5%).
Quand la péridotite fond pour former le magma, le feldspath plagioclase devient liquide en premier, suivit du pyroxène et enfin de l’olivine. Or les péridotites ne fondent qu’à 15%. Le magma qui formera ensuite le basalte et le gabbro sera donc composé essentiellement de pyroxène et de plagioclase.
Nous continuâmes donc notre périple. Bizarrement, il n’y avait plus de descente. HONC HONC ! La montée vint à nous (ou plutôt nous à elle). Cinquante mètres plus haut, quel étonnement n’eûmes nous pas de traverser, non sans un pincement au cœur, le… MOHO ! Nous nous sommes donc passés le mo (ho). Cette discontinuité tellement étudiée qui avait une place dans nos cœurs de pierre nous subjugua.

Le troisième arrêt se fit sur du gabbro. Le gabbro, cette roche qui refroidit en profondeur dans les sombres chambres magmatiques et qui donc est appelée roche magmatique plutonique, possède une structure grenue (plein de phénocristaux de partout).
Composition : Pyroxène (30%), Plagioclase (70%), Hornblende (amphibole brune), Chlorite et actinote.


La présence de l’hornblende sur ce gabbro est due à une métamorphose du pyroxène et du plagioclase qui est due à une hydratation en profondeur alors que la température avoisinait encore les 700°C. Equation de la réaction (non équilibrée:)) :

Plagioclase + Pyroxène + H20 ----> Hornblende + plagioclase.
Le pyroxène est réduit à une quantité négligeable. De cette façon, l’hornblende entoure maintenant le pyroxène.

Des minéraux verts (actinote et chlorite) permettent d’identifier un « schiste vert ». Ces minéraux verts se sont également formés par hydratation vers 300°C. Ils forment un filon de minéraux verts-serpentine dans le gabbro.
 Equation de la réaction

Plagioclase + Hornblende + H20 ----> Actinote + Chlorite + Plagioclase


Tout en continuant  notre périple montagnard, nous nous arrêtâmes devant des troupeaux de touristes (des lycéens) ainsi que devant un filon de basalte inséré dans un gabbro. En fait, le filon de basalte a traversé l’ancienne cheminée d’alimentation (sherpa) magmatique.


Puis nous arrivâmes à notre point culminant. Heureusement nous pûmes nous reposer confortablement grâce aux coussins et polochons de basalte (nous évitâmes la bataille de polochons, c’eusse pu faire mal) mis à notre disposition par l’obduction.
Cette forme en coussin est due au refroidissement très rapide de la lave (plus chaude que le bassin des otaries), au contact d’une eau avoisinant les 3°C.




Et enfin, étant vite passés sur les sédiments marins, nous pûmes descendre le cœur plein d’allégresse où le bus salvateur nous attendait inlassablement… bref, nous sommes revenus vivants de cette aventure (à suivre Tome 3 : Chenaillet, le retour… Avec encore plus d’otaries et de rebondissements (car les otaries rebondissent)).


Klein Baptiste, Brucker Vincent, Holzheuer Maxime, Schimchowitsch Raphaël.


>> Un bonus  est accordé pour toute allusion otarienne.

 


Troisième jour : matinée - jeudi 23 septembre 2010

Durant notre montée au fort du Gondran, nous avons pu apercevoir plusieurs jolies marmottes. Au cours de notre ascension nous avons observé des impacts d’obus d’environ trois mètres de diamètre.

Le fort



Après avoir cherché le fort du Gondran, nous arrivons devant l’entrée, surpris de constater que les seules parties du fort visible de l’extérieur sont une porte et un dôme. Historiquement, le fort fait partie de cinq ouvrages Maginot destinés à protéger les Alpes car Briançon est frontalier de l’Italie. Plus d’un siècle auparavant Vauban s’est intéressé à ce site stratégique, sans concrétiser son projet.
Ce fort est constitué de quatre blocs, le bloc un était destiné à observer et défendre, le bloc deux abritait la mitrailleuse Hotchkiss, le bloc trois était équipé d’un observatoire surmonté d’une cloche cuirassée, le bloc quatre servait a l’évacuation des gaz et des fumées. Le fort était ventilé par un système de surpression intérieure permettant une évacuation des gaz afin que les hommes puissent respirer sans masque à oxygène.

L'accès à la mitraillette


Le fort était prévu pour quarante soldats, recrutés dans la région et habitués à de rudes conditions de vie. Le Gondran était composé d’une chambre se trouvant à 25m sous terre, à l’abri des bombardements, où les soldats se partageaient un lit pour trois en alternant toutes les huit heures.

Le dortoir


Le fort était inactif pendant les années 1939 à 1940, et la résistance libéra le fort de l’occupation allemande en 1944. Durant cet épisode le village de Cervières fût totalement détruit par les bombardements.
Lors du déjeuner devant un panorama de rêve, survolés par des vautours fauves (récemment de retour dans la région) et un aigle (royal ?), nous nous sommes fait dorer au soleil…



ALVERNHE Clotilde, HAAG Maxime, BECKER Anaïs, GOEURY Anaïs.
 
 

mercredi 22 septembre 2010

Deuxième jour: après-midi du 22 septembre 2010

Cet après-midi sur le terrain nous avons observé les différents marqueurs de la collision des plaques africaine et européenne.
On a découvert deux types de déformations (souples et  cassantes) de façon théorique avec Nicolas, le meilleur guide du CBGA.
Nous sommes donc partis à la recherche d’une de ces déformations, plus précisement une déformation cassante (faille inverse), caractérisée par un contact anormal entre des couches sédimentaires ne respectant pas le principe de superposition.
Sur un parcours d’Ouest en Est, nous avons observé les différentes roches sédimentaires que nous avons reportées sur un axe.
A partir de cet axe, nous avons replacé les différentes couches sédimentaires sur un schéma du pic des Ourgières, mettant en évidence le chevauchement des deux séries sédimentaires, conséquence de la collision/compression.
Voici les differentes roches que nous avons observées sur notre route :


Photo 1: Calcschistes (Crétacé: de moins 146-66 Ma)


Photo 2: Calcaire rose (Jurassique: de moins 200-146 Ma)

Photo 3: Dolomie (Trias: de moins 251-200 Ma)

Photo 4: nouvel affleurement des Calcschistes (Crétacé)

Photo 5: Pic des Ourgières

Nous nous sommes ensuite rendus sur le site de St Clément afin d'observer une déformation souple (pli).
L'alternance de deux types de terrains :
- des terrains foliés qui forment des dépressions dans le paysage : ce sont des schistes.
- des terrains en relief dans le paysage : ce sont des conglomérats et grès.
Notre guide nous a expliqué que cette alternance de schistes et conglomérats/grès constitue les flyschs.
Les sédiments à l'intérieur du "C" formé par le pli couché sont plus récents que ceux à l'extérieur; ce qui nous a permis de conclure que le pli couché est un synclinal.
C’était un spectacle pour les yeux et l’esprit.

Photo:Pli de St Clément

Suite a cette belle journée ensoleillée, nous nous sommes tous retrouvés autour d'un bon repas et avons passé une belle soirée en groupe (loup garou à gogo!!)

Alix Sanchez, Joffrey Danard-Houllé, Rodrigue Sandrin.

Deuxième jour: matinée du 22 septembre 2010


Après une nuit bien reposante, que tout le monde a su apprécier, nous avons petit-déjeuné.
Nous nous sommes installés à 8h30 dans une salle de classe (chose qui ne nous a pas du tout dépaysés...) pour réviser les bases géologiques de première ainsi que pour recevoir le Géolpoch' (petit dossier contenant toutes les informations nécessaires pour le stage).


Nous avons pris le car une heure plus tard en direction de Val Durance où nous avons étudié les marges passives du Trias inférieur jusqu'au Crétacé. L'objetcif de cette journée était de retrouver les marqueurs géologiques de marges passives fossiles.


Nous avons observé une alternance de couches grises épaisses (roche carbonatée) et de couches blanches mince (dolomie) dans laquelle on indique la présence d'une algue verte fossile : une dasycladacée, ainsi que des stromatolites. Ces roches sont datées du Trias moyen et supérieur (245-200 Ma).
Ces roches sont affectées de petites failles normales.
Interprétation: durant cette période, la région de Briançon était un bassin sédimentaire de faible profondeur, caractérisé par une subsidence très faible.

Plus haut, nous avons découvert une surface d'érosion séparant l'alternance calcaire gris-dolomie et du calcaire rose à ammonites et à bélemnites. Ce calcaire est daté du Jurassique supérieur (161-146 Ma),
Interprétation: il existe une lacune sédimentaire d'environ 40 Ma. Le bloc Briançonnais était émergé durant cette période entrouré d'un bassin de forte profondeur. On en déduit qu'il y a un rifting lié à une extension.

Un peu plus loin nous avons observé du calcshiste, roche calcaire feuilletée contenant des globotruncana (qualifié de "batman" par le guide), datant du Crétacé, (146-66 Ma).
Interprétation: durant cette période, la sédimentation s'est faite à très grande profondeur; l'extension s'est poursuivie: il y a eu océanisation.

Après cette matinée dense, nous avons déjeuné au bord de la Durance sous un soleil chaleureux et dans la bonne humeur.

Aardewijn Alexandra, LEFEBVRE Chloé, MOSSER Bénédicte, BREYEL Lisa.

mardi 21 septembre 2010

Premier jour (21 septembre 2010)

Aujourd'hui , d�part � Brian�on � 7 heures de la place de l '�toile avec Andr� comme chauffeur.

 
Apr�s 11h30 de car sous une grande chaleur, nous arrivons enfin au Centre international d'arts et loisirs de Guillestre .
L' accueil est chaleureux et chacun s'installe dans sa chambre avec joie et bonne humeur .
A 19h10 tapantes, le repas est servi, au menu : couscous !
Apr�s cette journ�e fatiguante il est temps de se doucher et de se reposer !


Hoellinger Lucie , Joanna Schmidt , Helfter Laura .